IAD et allaitement

Je me demandais si certaines d'entre vous ont fait des IAD alors qu'elles allaitaient toujours leur premier enfant ?
En effet, on repart vers un parcours IAD pour bébé n°2, mais notre fille de 18 mois est toujours allaitée... C'est loin d'être sa principale source d'alimentation, en fait elle tête plus pour le réconfort et pour s'endormir, mais elle tête toujours !
J'ai cru comprendre au gré de mes lectures sur le net que certains centres de PMA refusent les femmes qui allaitent (mais peut-être plus pour les FIV ?)
Bref, si certaines d'entre vous ont pu faire des IAD en allaitant, ou au contraire si vous avez du sevrer avant de repartir dans un parcours, votre expérience m'intéresse !

Je me suis troouvée onfrontée à ce problème et j'ai du arrêter d'allaiter. Mon gygy m'a expliqué que le souci était mon taux de prolactine trop élevé. Par contre, si mon taux avait été plus bas, ça aurait été bon...
Donc, ça semble possible....

Merci de ta réponse rapide !
Je dois faire une PDS avec évaluation hormonale au début de mon prochain cycle, donc suspense... J'espère ne pas être obligée d'arrêter, mais en même temps je n'envisage pas du tout de continuer à allaiter en étant enceinte. Bref, wait and see...

Et moi qui était persuadée que le fait d'allaiter empêchait d'avoir un enfant...


Comme les chats.

Ah, non, Lezzie. L'allaitement diminue la fertilité, mais il n'est pas exclu qu'une jeune maman tombe enceinte alors qu'elle allaite. L'allaitement n'est pas un moyen de contraception chez toutes les femmes.
Il y a des femmes qui ne tomberont pas enceintes tant qu'elles allaitent, et d'autres qui tombent enceintes très vite en allaitant. Certaines ont leur retour de couches assez vite, et d'autres pas avant très longtemps ...
J'ai envie de dire, cela varie selon chaque personne, selon la fréquence des tétées ou l'âge de l'enfant ...

Pour Wild Sheep, c'est la prise de sang qui lui donnera la réponse ...

Oooh et moi qui pensais qu'on était des chats
Merci

Des chattes, plutôt ?



Ceci dit, les chattes étant des mères exemplaires, ce serait flatteur ...

La prolactine joue quand même : elle est haute quand tu allaites et en général, plus elle est haute, plus elle diminue la fertilité, d'où le fait qu'on tombe moins enceinte quand on allaite et que son dosage soit demandé avant de débuter des IAD.

C'est l'allaitement exclusif à la demande qui retarde le retour de couche.
Dès qu'il y a introduction d'un bib de LA (ça ne le fait pas toujours... ça dépend), ou plus tard avec la diversification, le retour de couche peut arriver. (il y a l'histoire de la prolactine effectivement, mais il y a d'autres hormones en cause... faudrait demander ça à plus spécialiste !)
Chez moi, ça a été assez spectaculaire : j'ai eu mon retour de couche exactement 14 jours après la première cuillère de compote... c'en était stupéfiant !
Après le retour de couche, la prolactine diminue un peu, et la production de lait est moins liée aux hormones, c'est la "lactation automatique". Le lait est produit "à la demande", à chaque tétée.
Faudrait vérifier auprès d'une consultante en lactation, mais je dirais qu'à 18 mois d'allaitement, la prolactine ne joue plus des masses. Le seul problème que l'IAD peut poser avec l'allaitement serait une stimulation hormonale, qui passe dans le lait. Mais là encore, c'est à vérifier avec une consultante en lactation.

Pour l'arrêt de l'allaitement, pendant la grossesse, il y a une forte baisse de lactation, et le goût du lait change, devient plus salé, puis évolue vers du colostrum juste avant la naissance. Certains enfants se sèvrent à ce moment là, puisqu'ils tètent un peu dans le vide, donc ça les gonfle et ils arrêtent... d'autres arrêtent de téter, puis reprennent ensuite.

Mon fils a 2 ans... il tète encore... et nous envisageons très prochainement une IA, donc sans stimulation... on verra bien !

Moi pareil j'ai du arrêter l'allaitement pour recommencer une stim et cetait pour protéger mon Loulou.

Oui, je sais qu'on peut tomber enceinte en allaitant. En gros, l'effet contraceptif marche pendant les premiers mois, mais avec pas mal de conditions (espacement des tétées [edit : je veux dire : tétées pas trop espacées], allaitement exclusif...) Il y a d'ailleurs pas mal de femmes qui se croient protégées et qui se font avoir !
Je sais aussi que dans un petit nombre de cas, l'allaitement empêche de tomber enceinte, mais cela concernerait une minorité de femmes.

Mais ce que je me demande surtout, c'est si les hôpitaux (et l'UZ en particulier...) voient ou non d'un bon œil les IAD chez les mères allaitantes (en admettant que les dosages hormonaux soient corrects). Si je sais d'avance qu'ils refuseront d'emblée une IAD sans sevrage, au moins je pourrai m'y préparer !

Effectivement je n'avais pas pensé à la stimulation hormonale, puisque j'étais tombée enceinte sans la première fois. Je vais me renseigner auprès de ma consultante en lactation pour savoir si c'est contre-indiqué avec l'allaitement.

Moi la citadelle avait refusé.

C'est quand même pas anodin comme traitement les stim, même si ça doit varier en fonction du protocole.

@ Sand et Caro : Ils avaient refusé à cause de la stimulation hormonale ?

Cactus a écrit:

C'est quand même pas anodin comme traitement les stim, même si ça doit varier en fonction du protocole.

Il faut surtout savoir si les médocs passent dans le lait et en quelle quantité. En fait, la plupart des traitements médicaux sont compatibles avec l'allaitement. Mais ça doit aussi dépendre de l'importance de la stimulation.

(et de la compétence en matière d'allaitement de certains médecins...)

Wild Sheep a écrit:

Mais ce que je me demande surtout, c'est si les hôpitaux (et l'UZ en particulier...) voient ou non d'un bon œil les IAD chez les mères allaitantes (en admettant que les dosages hormonaux soient corrects). Si je sais d'avance qu'ils refuseront d'emblée une IAD sans sevrage, au moins je pourrai m'y préparer !

je serai en contact avec eux lundi; je poserai la question

kisa a écrit:

je serai en contact avec eux lundi; je poserai la question

Si tu peux avoir des infos c'est super !

Pour rebondir sur un post un peu avant, moi, j'ai eu un retour de couches très tôt avec un allaitement exclusif pour Tilio... et un taux de prolactine malgré tout très élevé...

bOnjour bOnjour, voila moi je peu t'éclairer un peux sur la question ... Aillant eu rdv pour bébé2 et allaitant toujours notre loupiotte ...


En fait ce n'est pas une solution " idéal" non pas pour la prolactine , non pas pour les risques pour bébé ( molécules trop grosse qui n'arrive pas dans le lait ).

En fait c'est tous simplement pour mettre toutes les choses de notre cotés car vu le cout, vu les traitements ... Bah en allaitant c'est possible que l'ovulations ne sois pas de meilleurs qualité ... Donc voila voila ...

J’espère que ça auras pu t'aider un petit peu ...

On dirait quand même qu'il y a autant de réponses que de médecins, même si l'argument de la qualité de l'ovulation semble le plus plausible...
Je vous dirais ça dans 15 jours... !

marlock10 a écrit:

bOnjour bOnjour, voila moi je peu t'éclairer un peux sur la question ... Aillant eu rdv pour bébé2 et allaitant toujours notre loupiotte ...


En fait ce n'est pas une solution " idéal" non pas pour la prolactine , non pas pour les risques pour bébé ( molécules trop grosse qui n'arrive pas dans le lait ).

En fait c'est tous simplement pour mettre toutes les choses de notre cotés car vu le cout, vu les traitements ... Bah en allaitant c'est possible que l'ovulations ne sois pas de meilleurs qualité ... Donc voila voila ...

J’espère que ça auras pu t'aider un petit peu ...

Et qu'en dit ton centre de PMA ? Ils seraient OK pour faire des insé sans sevrage ou ils te demandent de sevrer ?

J'ai eu la réponse de ma consultante en lactation, et pour elle il n'est pas nécessaire de sevrer pour une IAD. Selon elle, quand on allaite, les hormones sont modifiées. La prolactine est légèrement plus haute et cela peut bloquer la fertilité. Mais après le retour de couches, il n'y a pas de souci et il n'est pas nécessaire de sevrer, à condition que les traitements soient compatibles avec l'allaitement.
Je ne sais pas encore quel traitement j'aurai éventuellement à prendre, mais j'ai vérifié et le Cl*mid et l'Ovitruc ne sont pas contre-indiqués.

Donc, comme je ne sais pas trop quelle est la position de l'UZ en la matière je pense que je ne vais tout simplement pas mentionner l'allaitement. Comme il y a des chances qu'ils ne soient pas très calés sur la question, je préfère ne pas prendre le risque qu'ils nous refusent les insé.

Kanou, d'ici là on compte sur toi pour montrer l'exemple !

Euh, petite précision sur les traitements : je précise que le Cl*mid et l'Ovitruc ne sont pas contre-indiqués formellement, mais n'ont pas été étudiés au regard de leur effet sur l'allaitement.
Pour l'Ovitruc, les molécules sont a priori trop grosses pour se retrouver en grande quantité dans le lait, et seraient détruites dans l'estomac du bébé. Le Clo**id n'est pas étudié non plus, et risque de faire baisser la lactation.

** édité par Cactus.

Aaaaaah ben voilà... j'me disais bien aussi !
Toutes ces hormones se retrouvent dans le cas d'une ovulation "banale", sans stimulation... en un peu moins dosée, c'est tout !

Peut-être essaye de voir avec ta consultante quels traitements sont compatibles, et tenter d'orienter l'UZ vers un traitement correspondant et compatible... je crois que je ferais comme toi de ne rien dire... je sais que c'est débile d'avoir à cacher son allaitement, mais parfois, c'est pénible d'avoir à se prendre des réflexions infondées de la part du corps médical ignorant...