[Question sur l'entretien psy]

coucou tout le monde
voilà, je sais qu'il y a un entretien psy avant tout lancement de parcours et j'avoue que ça m'inquiète beaucoup... je crois que j'ai peur que l'on soit refusée en fait à cause d'une maladie que j'ai eu...
il y a 2 ans de ça, j'ai été hospitalisé suite à une grave dépression, aujourd hui ça va beaucoup mieux même si je sais que le traitement est à vie en raison de l'incapacité de mon cerveau à produire en quantité suffisante la sérotonine (sorte d'hormone responsable de ma dépression)

A votre avis, dois je m'inquiéter ?

A mon avis, ce n'st pas parce que tu as été malade et que tu te soignes (sauf si les médicaments sont une contre-indication à toute grossesse) que tu ne peux pas avoir d'enfant ou en accueillir un dans ton foyer.

Ce qui pourrait empêcher un psy de donner son accord, ça serait plutôt :

-j'veux un môme parce que toutes mes copines en ont,
-j'peux pas avoir de chien,
-ça f'ra chi*rmes parents/voisions/famille,
-y a des réductions dans les hôtels,
-j'connais une super nounou,
-il ira très bien avec mon nouveau sac à main/couteau suisse
-j'm'ennuie,
-comme ça, notre couple va durer
-etc, vous voyez l'idée générale.

Si vous avez d'autres mauvaises idées pour avoir des enfants, n'hésitez pas !

FBI : fausse bonne idée ;-)

Lezzie.

Oh, moi je pensais que vouloir un gamin parce que Nike fait des baskets pour tous petits pieds était une raison valable... Et puis je suis persuadée qu'il pourrait empêcher ma chérie de me quitter un jour...(rires)
En premier lieu, les entretiens psy ne sont pas obligatoires dans toutes les cliniques (à Barcelone, par exemple). De deux, le psy ne saura que ce que tu auras envie de lui dire. Tu n'es pas obligée de lui parler de ta maladie si tu ne le souhaites pas. Enfin, Lezzie a parfaitement raison, si cette maladie n'affecte pas ta capacité à devenir une bonne mère, à aimer et chérir ton enfant, alors je ne vois pas pourquoi cette chance te serait refusée...

en tout état de cause, cette maladie ne m'a jamais empeché de m'occuper de l'enfant que j'ai déjà !
et mon médecin me garanti que mon traitement n'est pas incompatible avec une grossesse alors...
et j'ai vraiment envie d'avoir un autre enfant (parce que j'ai vu un petit berceau trop craquant dans un magasin et que les vêtements de grossesse sont trop grand pour moi sinon... lol)

merci à vous !

Si le gynéco qui va suivre la grossesse dit que le traitement n'est pas incompatible, je serais toi je n'en parlerais pas au psy pour être sure qu'il ne fasse pas trainer les choses, genre des questions à ce sujet que tu n'as pas envie d'aborder avec un psy inconnu (je suppose que tu as déjà donné avec un psy de confiance), ou un deuxième entretien.

Pour notre entretien psy, on a essayé de jouer le couple idéal (ce qui n'est pas loin d'être vrai, mais avec les psy on se méfie toujours), donc pas un mot sur le fait que ma femme rêve d'avoir un garçon plutôt qu'une fille, qu'elle a pensé plus jeune devenir un homme....on est resté sur le côté nous sommes responsable, nous avons beaucoup réfléchi, nos famille nous soutiennent....

Je n'ai rien contre les psy, mais quand j'y vais de mon plein gré.

ça se passera bien!

Sans vouloir vous vexer, jouer le couple idéal n'est pas une des meilleures idées...
Simplement parce que tout le monde voit quand on en rajoute!

Puis en tant qu'étudiante en psycho...

Je vous soutiens dans le fait de ne dire que ce qu'il faut et pas plus... ce n'est pas necessaire de s'attirer des soucis et surtout du temps supplémentaire, quitte meme parfois à essuyer un refus pour des conneries...( sans prétendre qu'une dépression est une connerie bien sur!)

D'abord moi je veux etre maman parce que comme ça quand je serai vieille et bien mon enfant pourra se charger de moi et pousser mon fauteuil roulant!
Comme ça je serai sure qu'il se sentira coupable de ne pas le faire s'il a sa vie...


Encore pire hein!

Nous sommes allé à cet entretien avec l'idée à l'époque que 2 jeunes couples de notre entourage faisait des bébés volontairement alors qu'ils n'étaient indépendant ni financièrement ni psychologiquement de leur parents. nous trouvions donc injuste à ce moment de devoir passer devant un psy, alors qu'eux n'avaient de compte à rendre à personne.

C'était cette obligation après 3 ans de réflexion de notre part qui nous a semblée injuste.
Mais je le répête, si je choisi d'aller chez un psy, évidemment c'est différent.

Quand j'ai dit "joué le couple idéal", c'est mal trouvé comme expression, c'est plutôt "parler de ce qu'il faut mais pas plus" comme tu dis. on n'a rien embelli.

ok, vu comme ça...

ptite question à flo, quand vous êtes allées voir le psy, est ce que l'une des deux à parler plus que l'autre ou les deux ont parlé de façon équitablement ? (genre tout le monde participe)
Le côté "psy" me dérange vraiment car tout comme vous, je trouve injuste le fait de devoir justifier notre désir d'enfant. Mais si d'ici là on passe par une clinique avec ce genre de procédé, ben il faudra qu'on se prépare, car y'a rien de plus frustant qu'un psy te refuse pour des raisons non valables.

Nous avons esssayé de parler toutes les deux, mais la psy ne nous a pas mis très à l'aise! nous sommes arrivées confiantes (projet réfléchi depuis 3 ans, couple accepté par nos familles...) et sommes reparties un peu dépitées.
Mais bon finalement, ça ne s'est pas si mal passé, je ne connais personne s'étant fait refusé (peut-être que ces personnes ne viennent pas témoigner de ce refus ce que je comprendrais), nous avons juste dû fournir un avis psy supplémentaire.

Pour le côté injuste de passer devant un psy, il faut savoir que les hôpitaux pratiquant ce procédé le font également pour les couples hétéro.

D'accord, merci.

Oui mais même pour un couple hétéro, je veux dire par là, je trouve pas ça "normal" de dire si oui ou non on a le droit d'enfanter. Enfin, ma jeunesse fait peut-être que je suis plus.. rebelle lol.

Je te comprends, on se trouve capable d'être parents, surtout avec toutes les difficultés que l'on rencontre dans ce parcours, il faut être motivé!!!
mais c'est un peu normal que pour la pma et l'adoption, il y est une vérification de ces capacités, elle est peut-être trop extrême, c'est vrai.
Les hétéro fertiles n'ont pas à passer par là, ils sont bien chanceux!

A l'époque, on a choisi Cavell en partie parce qu'il n'y avait pas d'entretien. Si c'était à refaire, on ne "flipperait" plus autant. D'après les témoignages, c'est plus un entretien pour estimer la solidité du projet, voir si l'on est au clair avec nos idées, si on saura gérer l'absence de père etc. qu'une réelle sélection.
Après, n'en n'ayant (pour l'instant !) pas passé, je ne peux pas te dire comment se passe ce genre d'entretien.

Cactus

Bonsoir,

Nous aussi nous nous posons des questions sur la rencontre avec le psy. Une chose est certaine, on ne parlera pas de ma maladie, on serait recalées à coup sûr !
Par contre on se demande s'il faut dire que le bébé sera accepté par toute la famille (oncles, tantes, grands parents) ou s'il faut dire la vérité, à savoir qu'on ne les informera que lorsque Kati sera enceinte, et que nous doutons fort qu'ils s"enthousiasment...
Faut il insister sur la présence masculine dans l'entourage du bébé en dépit ,de l'absence d'un papa ?
En fait je pense qu'on est quand même pas un couple problematique, mais bon nous ne voulons pas vraiment prendre des risques.
Merci pour vos conseils.

C'est clair que l'absence de père est le truc qui perturbe les psy. Il faut leur dire qu'on y a bien réfléchi, qu'il y a des figures masculines dans notre entourage, qu'il y en aura une "de référence" pour notre enfant....

Après point de vue acceptation par la famille, je ne sais pas ce qu'ils attendent, surement que nous soyons bien acceptées, mais faut-il mentir si ce n'est pas le cas????

Idem pour les maladies, faut-il leur mentir???

Je suis d'accord sur le principe, mais si je leur dit que j'ai un cancer incurable, je doute qu'ils acceptent... Là dessus, nous sommes obligées de cacher la vérité.

je me posais la question sans avoir de réponse. c'est au cas par cas, et je pense effectivement que je serais aussi du genre à mentir.

Au niveau acceptation de notre couple, ça va maintenant, c'est avec mon ex que ça ne passait pas... Par contre, si je pense que ma mère acceptera un enfant, je pense que mon père aura plus de mal. Quand il m'a dit que le pacs ça faisait beaucoup pour lui, je me suis dit, mon pauvre, si tu savais ce qui t'attend ! Mais bon, il évolue, lentement, mais il a quand même décidé de venir l'après midi de notre mariage, c'est mieux que rien.

Il faut se dire qu'avec le temps....et devanyt la bouille d'un bébé, il sera peut-être content d'être grand-père.