Bonjour,
Je laisse sur le forum l'info concernant la parution du livre de Nathalie Séguin "Une papa, une maman : récit d'homoparentalité". Il s'agit d'un témoignage de ce qu'est être mère quand on est une nana qui a eu 3 enfants biologiques dans son ex-vie hétéro et a voulu 1 enfant avec sa compagne, donc cette fois-ci en tant que "mère sociale". Elles ont été suivies au Gynécologic Centrum de Gent. Leur fils aura 2 ans dans quelques jours.
QUATRIÈME DE COUVERTURE :
"On se pose tous les mêmes questions, comment mon enfant va être accepté par les autres enfants, les autres parents, les maîtresses? Bien que notre sexualité ne regarde personne d'autre que nous, nous craignons la violence de certaines intolérances... Ce qui ne nous empêchera pas de mettre nos deux noms sur les papiers de l'école!"
Concevoir un enfant au sein d'un couple homosexuel relève du parcours du combattant. Nathalie Séguin nous propose son témoignage qui le démontre. Une maman, une papa est le récit de sa vie et nous fait partager son chemin difficile à la découverte d'elle-même.
Cet ouvrage hautement d'actualité, sur un sujet qui déchaîne les passions, est une fenêtre sur les questions que soulèvent l'homoparentalité mais aussi sur les joies d'être maman ou papa.
Née en 1965, Nathalie Séguin née Grécourt consacre toute sa carrière aux personnes âgées : soignante puis responsable d’animation pour les personnes en fin de vie, elle participe aussi activement à la vie associative et syndicale. Suite à de multiples accidents, elle se convertit à la photographie et expose à Paris ainsi qu’en Espagne. À la naissance de son quatrième enfant, elle a écrit ce premier livre afin de tenter de répondre aux nombreuses questions concernant l’homoparentalité mais surtout de nourrir les débats en renvoyant l’image d’une famille équilibrée et pleine d’amour.
EXTRAITS :
« Cela n'a pas été facile, je me suis battue, je me suis reprise. J'ai été soutenue par la grande amitié de Chantal. Et un ange veillait aussi sur moi, je le sentais.
J'ai fait des choix de vie.
J'avais le droit aussi au bonheur, à l'amour, à une vie de couple, mais plus avec un homme. Je me sentais plus disposée à une relation sentimentale avec une femme.
Je ne suis pas devenue lesbienne par rejet des hommes, je pense que ma sexualité a toujours été plus orientée vers les femmes plutôt que vers les hommes, mais je ne savais pas car je n'ai eu connaissance de l'homosexualité féminine qu'assez tard. Je savais qu'il y avait des "pédés" comme on dit mais je n'avais jamais réellement entendu parler des lesbiennes.
Il n'y avait pas encore les réseaux sociaux à ce moment-là, on n'en entendait pas parler à la télévision et loin de la capitale, c'était très confidentiel.
Installée en région parisienne, je découvre la vie des femmes qui aiment les femmes. J'ai traîné dans le milieu gay de Paris, les bars, les boîtes de nuits. Au début, j'allais en boîte pour danser tous les vendredis soirs afin d'évacuer tout le stress de ma semaine, ma colère, mes mauvaises pensées. Cela me faisait un bien fou. Et petit à petit, j'ai commencé à observer ces femmes, à me laisser toucher par la sensualité des couples, j'y prenais plaisir, c'était agréable, plein de promesses. Guidée par Norah ma propriétaire qui se trouvait être gay, j'ai découvert le milieu, ses codes, ses pièges, ses ambitions, ses illusions, ses trahisons. » (Page 66)