mamgozh Admin en retraite
Nombre de messages : 2448 Age : 45 Date d'inscription : 21/07/2005
| Sujet: Article d'un journal belge sur les françaises Lun 31 Oct - 15:32 | |
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- Pour ceux que cela intéresse, cet article alimente un chat à l'adresse suivante : http://cotontige.canalblog.com/archives/2005/10/24/925712.html
"Nos banques de sperme dévalisées par les lesbiennes françaises PARIS Les lesbiennes françaises sont de plus en plus nombreuses à venir en Belgique, pour accéder aux techniques d'aide médicale à la procréation qui leur sont refusées en France, au point que les cliniques de fertilité sont submergées par leurs demandes.
«De plus en plus de femmes font le voyage Paris-Bruxelles pour avoir des enfants par insémination artificielle avec donneur inconnu », constate Franck Tanguy, de l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL), qui organise une conférence sur l'homoparentalité à Paris. «L'an dernier, pour les inséminations avec sperme de donneur, 72% des patientes venaient de France», dont une majorité d'homosexuelles, témoigne Anne Delbaere, chef de la «clinique de fertilité» de l'hôpital Erasme de Bruxelles. Depuis son ouverture, il y a une quinzaine d'années, cette clinique n'a jamais rejeté les demandes des lesbiennes et des femmes seules. Mais elle ne parvient plus à faire face à l'afflux de demandes: «nous n'avons pas suffisamment de pailles de sperme en réserve», explique le Dr Delbaere. «Nous ne voulons pas, dit-elle, fermer l'accès aux couples de femmes françaises, mais il ne faut pas non plus que leur accueil se fasse au détriment des couples hétérosexuels». La clinique a donc été «obligée de limiter» ses plages de consultation, souligne le médecin, qui suggère qu'«il faudrait peut-être arriver à faire changer les mentalités en France».
Depuis les lois de bioéthique de 1994, l'aide médicale à la procréation est réservée, en France, aux couples mariés ou concubins depuis plus de deux ans. La Belgique, en revanche, n'a pas légiféré sur ce sujet.
Ce sont les établissements spécialisés qui déterminent les critères d'accès. «En Belgique, nous avons été accueillies sans jugement aucun», expliquent Marie-Pierre, 42 ans, et sa compagne Nathalie, sage-femme de 43 ans, qui ont conçu ainsi trois garçons.
Depuis deux ou trois ans, la ruée des Françaises vers les cliniques de fertilité belges s'est encore accentuée. «Nous avions eu à attendre six mois pour notre premier entretien, dit Marie-Pierre, maintenant, c'est quasiment deux ans»." source :http://cotontige.canalblog.com/archives/2005/10/24/925712.html | |
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