Article sur la PMA à l'étranger, journal "metro paris"

Bonsoir,

Ma compagne et moi avons répondu à un interview sur la PMA à l'étranger et l'article est paru aujourd'hui.
Je vous laisse le lien internet en espérant qu'il soit visible au delà d'aujourd'hui!

http://www.metrofrance.com/info/la-pma-etait-une-evidence/mmbf!DT64oKis48I8w/

Bonne lecture!

Créé 06-02-2013 22:22

Citation :

Alexia (qui préfère rester anonyme) et Claudia sont en couple depuis cinq ans.
photo : O.E / Metro
"La PMA était une évidence"

TEMOIGNAGE - Claudia et Alexia sont en couple depuis cinq ans. En 2012 elles ont décidé d’entamer des démarches pour avoir un enfant, en ayant recours à la PMA dans une clinique belge.

Claudia, 30 ans, et Alexia, 33 ans, vivent en face d’une école, à Paris. De leur fenêtre, on peut voir les va-et-vient des enfants dans la cour. Une vue qui préfigure ce que le couple connaîtra bientôt : Alexia est enceinte de huit mois, grâce à la PMA. "Il y a eu une profonde réflexion en amont, explique-t-elle. Le regard des autres, un poids peut-être trop lourd pour l’enfant…" Des interrogations balayées par la certitude de l’élever au mieux. Début 2012, elles trouvent une clinique à Gand, en Belgique, pour réaliser leur projet. "La PMA était une évidence : je voulais porter notre bébé", précise Alexia. Le médecin les dispense de l’habituel entretien psychologique et leur délivre le jour même l’autorisation. Les inséminations se font en Belgique mais les prises de sang pour vérifier l’ovulation à Paris.

300 euros pour le sperme

La première tentative se solde par une fausse couche. Il faudra attendre le quatrième essai pour qu’Alexia soit définitivement enceinte. Une victoire qui a un coût : 300 euros pour les billets de train Thalys, 300 euros pour le don de sperme et 180 euros pour l’insémination. La question de savoir comment aborder le sujet avec l’enfant plus tard ne se pose pas. "Nous lui en parlerons le plus tôt possible, avec des mots simples", explique Alexia en précisant qu’elles se sont renseignées, compilant les livres de pédopsychiatres. Le rendez-vous à la clinique pour l’accouchement est bien sûr déjà pris et personne n’a rien trouvé à redire au fait qu’il y ait deux mamans. Une facilité qui tranche avec les débats actuels à l’Assemblée. "C’est aberrant, estime Alexia. Heureusement que je n’ai pas attendu leur autorisation sinon je serais déjà ménopausée", plaisante-t-elle. Les deux femmes comptent se marier dès que la loi sera promulguée. Pour "la symbolique", disent-elles.

simple et efficace !