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 Elections 2007 dans 6 mois - Opinion des Français

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Lezzie
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Lezzie


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Elections 2007 dans 6 mois  - Opinion des Français Empty
MessageSujet: Elections 2007 dans 6 mois - Opinion des Français   Elections 2007 dans 6 mois  - Opinion des Français EmptySam 18 Nov - 21:59

http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/articles/1996.asp?rubId=21


Citation :
Les Français et l’homosexualité à six mois de l’élection présidentielle

16 novembre 2006 - A six mois de l’élection présidentielle, le magazine TETU a souhaité savoir si les Français avaient évolué dans leur perception de l’homosexualité, s’ils attribuaient à certains candidats potentiels un discours plutôt favorable ou plutôt hostile à la promotion de l’égalité entre hétérosexuels ou homosexuels et enfin, si ce sujet pouvait jouer un rôle au moment de déterminer leur choix de tel ou tel candidat à l’élection présidentielle.

Une large majorité des Français est favorable au mariage des couples homosexuels…

La question du mariage homosexuel est de plus en plus consensuelle au sein la société française. Avec plus de six Français sur dix favorables au mariage des couples homosexuels (62% contre 61% en mai 2006 et 48% en septembre 2000), cette revendication de la communauté gay rencontre de moins en moins d'opposition au sein de la population : seuls 37% des Français y sont hostiles contre 38% en mai 2004 et 50% en septembre 2000.

L'approbation du mariage homosexuel varie toujours selon différentes variables socio-politiques parmi lesquelles priment l'âge et le niveau de diplôme. D'une manière générale, plus les Français sont jeunes, plus l'approbation à l'égard du mariage homosexuel augmente : 33% chez 60-69 ans, 57% chez 45-59 ans, 74% chez les 35- 44 ans, 80% chez les moins de 35 ans. Le niveau d'études joue aussi dans leur approbation même si la corrélation entre diplômes n'est pas aussi directe. Le sexe joue aussi car les femmes approuvent davantage cette mesure que les hommes (68% contre 55%). Quant aux homosexuels, cette mesure correspond chez eux à une très forte attente sociale. Pour exemple, les homosexuels ayant répondu à la consultation sur le site de Tétu soutiennent l'idée du mariage à 96%, celle de l'adoption à 92%.

… mais la légalisation de l'adoption rencontre toujours une résistance majoritaire

Si la question du mariage reflète l'évolution de la société à l'égard de l'homosexualité, la question de l'adoption d'enfants par des couples homosexuels en montre les limites. Car le droit pour les couples homosexuels d'adopter des enfants rencontre toujours l'opposition de la majorité des sondés : 55% dont 31% qui y sont très opposés.

Ce blocage tient notamment aux réticences des hommes – 62% sont contre alors que les femmes sont pour à 51% -, des plus de 45 ans, des retraités, des non-diplômés (58%) et des sympathisants de droite.

Ségolène Royal et François Bayrou, les candidats les plus « gay friendly » de leur camp respectif

D'une manière générale, les Français jugent les candidats de gauche à l'élection présidentielle plus favorables à l'égalité entre hétérosexuels et homosexuels que les candidats de droite. Cependant, certaines personnalités font exception comme François Bayrou. De son côté, Ségolène Royal arrive à s'imposer comme la personnalité la plus « gay friendly » alors même que son engagement en faveur des revendications des homosexuels est plutôt récent.

Premier candidat de droite à défendre clairement l'inscription dans la loi des familles homoparentales, François Bayrou se distingue au sein de son camp comme le seul à apparaître plus favorable (36%) qu'hostile (32%) à l'égalité entre hétérosexuels et homosexuels.

Il fait ainsi figure d'exception parmi des candidats de droite qui y apparaissent tous hostiles : Jean-Marie Le Pen à 86%, Philippe de Villiers à 66% mais aussi Nicolas Sarkozy à 53%. Malgré ses récentes propositions en faveur d'une union civile qui garantirait l'égalité des droits successoraux, sociaux et fiscaux, le président de l'UMP ne bénéficie plus du doute dont il jouissait encore sur ces questions en 2004 (36% le jugeaient alors favorables, 34% hostiles).

Depuis que Nicolas Sarkozy a fait connaître ses positions contre le mariage gay et l'adoption, les Français retiennent son opposition affichée et, chez les répondants sur le site de Tétu, le jugement envers le ministre est encore plus net : 80% le jugent plutôt hostile. En se prononçant dernièrement en faveur d'une "union civile" célébrée en mairie et à l'ouverture de l'adoption aux couples de même sexe, le président de l'UDF a quant à lui réussit à apparaître beaucoup moins hostile qu'en mai (32% contre 41%). Et s'il ne convint pas encore la majorité des répondants sur le site de Tétu – 52% le perçoivent comme hostile contre 41% de manière favorable -, il leur apparaît comme le candidat de droite le plus favorable.

A gauche, Ségolène Royal (62%) et Dominique Voynet (61%) sont perçues comme les personnalités les plus favorables à une plus grande égalité entre hétérosexuels et homosexuels. La candidate des Verts recueille ici les fruits du long travail qu'effectue son parti sur ces questions depuis des années.

Mais la présence de Ségolène Royal en tête peut surprendre quand on sait qu'elle est loin de s'être mise en avant sur ces questions. D'ailleurs, les répondants sur le site de Tétu la jugent beaucoup plus hostile (36%) que le reste de Français (18%) et n'hésitent pas à la placer dans le classement des personnalités les plus favorables derrière Dominique Voynet (77%) Marie-Georges Buffet (61%) et Dominique Strauss-Kahn (76%) qui, depuis longtemps avait pris position sur ces questions. Auprès de l'ensemble des Français, se dernier n'en est pas moins le grand perdant vu le nombre de candidats de gauche qui sont perçues plus favorables que lui sur cette question : Laurent Fabius (53%), Olivier Besancenot (51%), Arlette Laguiller (49%) et même Marie-Georges Buffet qui fait jeu égal avec lui avec 48%.

A noter que les Français ont une perception relativement floue des positions des candidats sur ces enjeux, le taux de personnes ne pouvant pas se prononcer dépassant 10% quelle que soit la personnalité concernée, et même 20% si l'on ne tient pas compte des réponses relatives à Jean-Marie Le Pen dont l'opinion est clairement perçue par le public.

Des questions de société qui, a priori, comptent peu dans le vote des Français mais qui suscitent des blocages à l'approche de l'échéance présidentielle

Pour l'ensemble des Français, l'homo parentalité ou le mariage homosexuel ne sont pas les questions sur lesquelles le choix de leur candidat se jouera. Cependant, si l'engagement d'un candidat en faveur de ces mesures n'aurait qu'un impact limité sur le vote des Français, l'effet sur ce vote serait aujourd'hui plutôt négatif.

Pour près de la moitié des sondés, la position des candidats sur ces questions n'influencerait pas leur vote au second tour de l'élection présidentielle : 49% n'auraient “ni plus, ni moins” envie de voter pour un candidat qui se prononcerait en faveur du mariage homosexuel, 40% n'auraient “ni plus, ni moins” envie de voter s'il se prononcerait en faveur de l'adoption des couples homosexuels. Et dans les deux cas, l'impact d'un tel engagement serait limité car les mouvements d'opinion qu'il susciterait – favorables ou défavorables – seraient à peu près de même ampleur. Sur la question du mariage homosexuel, ceux qui auraient “plus envie de voter pour lui” (23%) seraient autant que ceux qui auraient “moins envie” (26%). Sur la question de l'adoption, l'impact serait plus négatif (35%) que positif (23%) sans être pour autant très conséquent.

Dans les deux cas, l'impact global d'un tel engagement n'en serait pas moins négatif : - 3 points sur la question du mariage, - 12 points sur celle de l'adoption. Ce n'est pourtant pas sur l'adoption que l'évolution est la plus spectaculaire par rapport au mois de mai. En effet, l'impact y était déjà négatif (- 5 points) alors qu'une prise de position en faveur du mariage pouvait alors avoir des effets positifs (+ 6 points).

En l'occurrence, les causes de cette inflexion de l'opinion ne sont pas apparentes vu le peu de place qu'ont occupé ces questions dans le débat public ces derniers mois. Cependant, on peut émettre comme hypothèse le fait que certains sujets ont pris dans l'actualité une place plus importante qu'auparavant avec l'approche des candidats et l'élection présidentielle elle-même (sécurité, éducation, famille,…). A noter que les personnes ayant répondu à l'enquête sur le site web de Tétu se distinguent nettement du reste des Français sur des sujets qui constituent, pour eux, un déterminant du vote beaucoup plus important : plus de huit sur dix auraient plus envie de voter pour un candidat qui soutiendrait une de ces deux revendications.

La proposition de l'UMP en faveur des homosexuels passe mieux dans l'opinion que le projet du PS mais est rejetée par les homosexuels ayant répondu à la consultation internet

Tout en refusant le mariage homosexuel, Nicolas Sarkozy s'est dit favorable à un "contrat d'union civile" qui, sur le plan fiscal, patrimonial et successoral, garantisse l'égalité entre un couple hétérosexuel et un couple homosexuel.

Testé dans cette enquête, cette proposition recueille l'assentiment d'une majorité de Français (60%) et ceci, qu'il soit de gauche comme de droite. Cette sorte de PACS renforcé fait l'unanimité à l'exception de ceux qui, ayant répondu sur le site de Tétu, admettent des pratiques homosexuelles. Dans cet échantillon qui n'est qu'un reflet imparfait du « vote gay » mais qui en donne un aperçu de ces aspirations, cette mesure est majoritairement rejetée (53%).

A l'inverse, les propositions plus avancées des socialistes rencontre une certaine résistance : 53% des Français la jugent défavorablement contre 45% qui l'approuvent. Attisant le clivage droite / gauche et le clivage générationnel (entre plus et moins de 35 ans), ce projet qui tente d'apporter une réponse globale à la question répond pourtant exactement aux attentes des homosexuels ayant répondu à l'enquête sur le site web de Tétu : 92% d'entre eux la jugent favorable. Ils peuvent toutefois espérer la réduction de l'écart entre partisans et opposants de cette solution qui reste quand même assez limité (8 points).

Une légalisation qui paraît inéducable mais pas avant de nombreuses années

Interrogés pour savoir si la légalisation de mariage homosexuel et de l'homoparentalité leur paraissait inéducable, les répondants apparaissent plutôt optimistes même s'ils restent sceptiques sur le fait qu'elle puisse avoir lieu avant la fin du prochain quinquennat.

Seule une minorité de personnes croit encore que les personnes du même sexe ne pourront jamais se marier (20%) ou adopter des enfants (26%) en France. Parmi elles se trouvent principalement les couches les plus âgées, les plus rurales, les moins diplômées et les moins aisées de la population, les sympathisants frontistes et communistes y étant surreprésentés. Ce scepticisme diminue particulièrement avec l'âge et le niveau de diplôme.

Les autres personnes interrogées croient à la légalisation du mariage et de l'adoption pour les couples homosexuels dans de fortes proportions : de l'ordre des trois quarts en ce qui concerne le mariage (76%), de l'ordre des deux tiers (69%) au sujet de l'adoption. Mais la moitié des répondants ne croient pas que ces légalisations aient lieu “avant de nombreuses années”. Seuls trois Français sur dix (28%) pensent que le mariage civil sera “légalisé avant la fin du prochain quinquennat présidentiel” et ils sont deux fois moins nombreux (15%) à y croire pour ce qui est de l'adoption.

A noter que les personnes ayant répondu à l'enquête sur le site web de Tétu s'avèrent nettement plus optimistes que le reste des Français, en particulier sur la question de la légalisation du mariage avant la fin du prochain quinquennat présidentiel : 68% d'entre eux y croient contre 27% qui pensent qu'elle ne se fera pas avant des années et 3% qui ne pensent pas qu'elle se réalisera. Par contre, la légalisation de l'adoption leur paraît une hypothèse plus lointaine (57% n'y croient pas avant de nombreuses années) même si un tiers (34%) pensent qu'elle peut avoir lieu avant la fin du prochain quinquennat.


Sommaire de l'étude :

Les Français

*

La perception des droits des homosexuels
*

La perception des positions des candidats potentiels à l'élection présidentielle sur l'égalité des droits entre homosexuels et hétérosexuels
*

L'influence des positions en faveur des droits des homosexuels sur le vote pour un candidat
*

Perception des différentes mesures proposées par les candidats
* Evaluation de l'avenir des mesures

Les répondants à la consultation en ligne

*

La perception des droits des homosexuels
*

La perception des positions des candidats potentiels à l'élection présidentielle sur l'égalité des droits entre homosexuels et hétérosexuels
*

L'influence des positions en faveur des droits des homosexuels sur le vote pour un candidat
*

Perception des différentes mesures proposées par les candidats
*

Evaluation de l'avenir des mesures
*

La proximité politique
*

Potentiel électoral




François Kraus
Chargé d'Etudes - Ipsos Public Affairs
francois.kraus@ipsos.com


Etienne Mercier
Directeur Adjoint du département Opinion – Ipsos Public Affairs
etienne.mercier@ipsos.com




Autres contacts


Toutes les données...





Les Français :

Sondage effectué pour : TETU

Date du terrain : Les 3 et 4 novembre 2006.

Echantillon : 1 008 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.

Méthode : Echantillon interrogé par téléphone

Méthode des quotas : sexe, âge, profession du chef de famille, catégorie d'agglomération et région.

Les répondants à la consultation en ligne :

Le questionnaire a été mis en ligne sur le site Internet de Têtu du xx octobre au xx octobre 2006

Enquête auto administrée.

3 065 personnes ont répondu à la consultation.

Les résultats qui suivent illustrent donc les réponses des personnes qui ont participé à la consultation.

Les répondants se répartissent de la manière suivante :

• Hommes : 88%
• Femmes : 12%
• Moins de 35 ans : 50%
• Plus de 35 ans : 50%

Par ailleurs, ils se définissent de la manière suivante :

• Homosexuels : 95%
• Dont gays : 80%
• Dont lesbiennes : 9%
• Hétérosexuels : 4%
• Bisexuels : 6%
Ne se prononce pas : 1%



Lezzie.
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